Économies de paix

Que ce soit à travers l’aide apportée au plus fort d’un conflit ou dans les activités commerciales courantes ou les investissements consentis une fois le conflit terminé, les politiques et pratiques économiques jouent un rôle de premier plan dans les États fragiles et affectés par les conflits (EFAC).

Les entreprises, les organisations de développement, les acteurs économiques informels, les décideurs politiques et les investisseurs sont autant d’entités susceptibles d’exacerber ou de favoriser le conflit du fait de leurs impacts politiques, socioéconomiques ou environnementaux. Mais ils peuvent aussi contribuer à faire face au conflit et à assurer activement les conditions nécessaires à la paix.

Notre travail vise à répondre aux causes structurelles du conflit en incitant les acteurs économiques aux niveaux local, national, régional et international à comprendre l’impact de leurs activités sur les EFAC, en promouvant une approche sensible au conflit visant à ne pas nuire et en les aidant à s’engager activement à l’égard de la consolidation de la paix.

Nos programmes consistent notamment à aider les commerçants locaux, par exemple en République Démocratique du Congo (RDC) ou au Tadjikistan, à bénéficier de moyens de subsistance durables, à réduire les tensions économiques et à lutter contre la marginalisation. Nous nous engageons aussi auprès d’entreprises du secteur privé opérant dans les EFAC, par exemple au Kenya, afin qu’elles intègrent des pratiques commerciales sensibles au conflit dans leurs politiques et opérations internes et qu’elles respectent les cadres de redevabilité tels que les Principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’Homme.

Nous apportons également conseils et soutien aux institutions financières et aux investisseurs pour veiller à ce que leurs politiques et pratiques en matière de prêts soient sensibles au conflit, et que leurs investissements dans les questions environnementales, sociales et de gouvernance soient propices à la paix.