Mali

Au Mali, notre travail vise à renforcer la gouvernance sécuritaire, à améliorer le climat de confiance et la collaboration entre l’État et les citoyens et à gérer les conflits liés aux ressources naturelles et hydriques.

Nous contribuons à une meilleure compréhension des dynamiques de la paix, des conflits et de l’extrémisme violent pour aider le gouvernement et la société civile à améliorer leurs efforts en matière de consolidation de la paix grâce au dialogue, au renforcement des capacités et au plaidoyer. Nos méthodologies sensibles au genre et au conflit encouragent une collaboration entre les citoyens et les forces de sécurité, une participation active des communautés à l’identification des causes profondes du conflit, et l’élaboration de solutions communautaires et de réponses appropriées pour faire face à leurs préoccupations.

À l’avenir, nous comptons poursuivre nos activités auprès des parties prenantes sur le terrain, tout en assurant une synergie d’action avec les acteurs œuvrant sur les mêmes thématiques telles que la gestion des ressources naturelles et le changement climatique, les dynamiques de genre qui influent sur le conflit ou la paix, et les dynamiques d’extrémisme violent. Nous souhaitons renforcer nos partenariats pour influer sur les politiques nationales et les acteurs chargés de traiter les causes profondes des conflits, donner plus de moyens d’action aux citoyens et tirer parti des structures opérationnelles pour appuyer nos efforts et nos aspirations en matière de consolidation de la paix.

Contexte du conflit

En raison des conflits armés, des affrontements communautaires entre groupes et de la hausse de la radicalisation et de l’extrémisme violent au niveau local, le contexte sécuritaire malien continue de se détériorer et d’impacter la cohésion sociale. Depuis 2015, la violence s’est propagée aux régions centrales – alimentée par et exacerbant les conflits intercommunautaires autour des ressources naturelles et des bassins hydrographiques transfrontaliers. La brutalité des réponses militaires et la perception de préjugés à l’encontre de la population peule et d’autres minorités ont entraîné un climat de méfiance et entravé l’efficacité de l’engagement auprès des communautés et des forces de sécurité.

Des griefs communautaires anciens et nouveaux ont exacerbé les divisions ethniques, sociales et politiques, érodant ainsi la cohésion interethnique et intergénérationnelle, et rendant un grand nombre de communautés marginalisées vulnérables à l’exploitation des groupes extrémistes. Au fur et à mesure que les groupes armés non étatiques, y compris des groupes armés considérés extrémistes, provoquaient des griefs et des frustrations, les violences généralisées se sont intensifiées. Le nombre d’attaques visant des civils et les forces de sécurité dans les régions de Tombouctou, de Ségou et de Mopti a incité les communautés à chercher à se protéger auprès de prestataires sécuritaires alternatifs considérés comme plus efficaces et plus légitimes que les forces étatiques. Un coup d’État militaire a eu lieu en août 2020, contribuant à aggraver encore davantage un contexte déjà instable.

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